Soirée « Jeux - VÅ“ux - Galette Â»
(ou en version gourmande : « Je veux de la galette ! Â»)

 

Sympa de se retrouver après les fêtes ce mercredi 11 janvier dans notre salle de la MJC Pichon…

Et le président Michel, bien qu’un peu ’’enrhumbé’’, accueille chaleureusement les vingt-cinq présents
ayant bravé le froid de ce début d’année et l’humidité des rues de Nancy…
et détaille rapidement les prochains rendez-vous proposés par l’association…

 

…pendant que, discrètement mais très attentives cependant,  Martine et Christine  s’attaquent à la délicate tâche de découper les galettes sans tomber sur les fèves !

et, à peine Michel a-t-il fini ses annonces que c’est la ruée vers les assiettes
avec gourmandise et impatience dans l’attente de savoir qui aura la couronne…

 

Et bien, voilà : la reine Monique 1^ère remerciant humblement ses deux chevaliers servants :
le roi Michel de Lorraine et le Prince Pierre le Franc-Comtois,
fiers tous les deux d'avoir retrouvé leur couronne ! 

Ceci étant fait et bien fait, il est temps de passer au championnat de ‘darts’ pour se replonger dans les ambiances festives québécoises… Ces dames sont très pointilleuses quant au choix de leurs ‘armes’ !

… pendant que Daniel, notre maître-technicien es-cibles, contrôle que le centre de la cible soit bien aux 173 cm de hauteur officiels et que Gilbert et Michel  mesurent et matérialisent  la zone de lancer Ã  pile 2,37 mètres ! C’est sérieux, ce concours !

 

Les ’’doublettes’’ sont constituées par tirage au sort et le concours est lancé…
Brigitte lance sous le regard attentif des autres...
 

 

Ça lance de partout avec élégance et précision… et quelques cris de désappointement !
Les scores grimpent rapidement malgré tout… Le tournoi est très disputé :
les vainqueurs d’une poule rencontrent d’autres équipes et, à la finale,
ce sont Odile et Monique qui sortent le grand jeu et montent sur la première marche…
du podium imaginaire de ’’championnes de Lorraine-Québec’’ !!!

LE CLUB LITTERAIRE ANIME PAR RAYMONDE

Pour vous donner peut-être envie de lire pendant ces jours d'hiver...

En 2016, le Club Littéraire composé de Raymonde, Pierre, Annie, Martine M. Martine G. et Christine s’est réuni 3 fois entre avril et septembre 2016.

Le Club Littéraire s’est retrouvé le 26 avril à la « Taverne du Livre Â» à Nancy.
Annie en fait le compte-rendu.

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Amélie Panneton

Le premier livre retenu, " Le charme discret du café filtre", d'Amélie Panneton est un livre de nouvelles, genre peu apprécié de l'ensemble des lecteurs, trouvant cette forme littéraire souvent frustrante et sans véritable attrait.

Cet ouvrage, malgré son titre sympathique et prometteur, n'échappe pas à la règle.
L'ambition affichée de l'auteure est d'entrouvrir la porte de différents appartements d'un même immeuble, de regarder ce qui s'y passe et d'en rendre compte.

Le résultat est une suite décousue de scénettes, souvent incohérente qui peine à éveiller et encore plus à retenir l'intérêt du lecteur dérouté par ce qui ressemble en fait à un pensum infligé à un pauvre écolier .

La critique "autorisée" s'est montrée très élogieuse à l'égard de ce livre publié en 2011, prévoyant à son auteure un bel avenir littéraire , mais pour l'instant cette première publication est restée sans suite, l'édition initiale épuisée et non rééditée, contraignant les membres du club les plus courageux à une version en ligne !!!

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Le deuxième livre, " Le facteur émotif " de Denis Thériault s'est attiré les louanges unanimes
de tout le groupe.

Sous ce titre intrigant se cache l'histoire d'un facteur particulièrement sensible, qui ne peut s'empêcher de décacheter les lettres dont il a la charge, de les lire , de les recoller puis de les distribuer enfin, avec un tout petit retard.

À ce petit jeu , il découvre bien des histoires, souvent amoureuses et se trouve vite pris au piège d'une aventure dans laquelle il va totalement s'investir et prendre la place du héros, empruntant même son appartement, ses vêtements...sa vie et ...sa mort.

Ce qui aurait pu n'être qu'une histoire banale autour du thème du facteur curieux, projette, dès les premiers mots, le lecteur dans un monde où imaginaire, rêverie, culture règnent en maîtres, pour son plus grand bonheur.

Ce petit livre enchanteur également pour son écriture raffinée est un véritable hymne à la  culture japonaise, dont il emprunte les formes poétiques du "haïku " = petit poème en trois vers et du "tanka cinq vers.

C'est ainsi que Pierre, ne pouvant résister à l'émotion dégagée par l'ouvrage, s'est essayé à la composition !

Haïku:     Pour Marie

                La taverne du livre

                C'est un immense bonheur.

Tanka:     Certains livres, paraît -il,

                 Mettent  plusieurs années à être écrits

                 Il y a longtemps

                 Que je veux vous dire

                 Tout l'amour que j'ai pour eux !

 (Poèmes dédiés, vous l'aurez deviné, à Marie, notre très patiente hôtesse de la Taverne du Livre !)

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La seconde rencontre, le 14 Juin à la Taverne du livre rassemblait le groupe
autour de « Le parfum de la tubéreuse Â» de Elise Turcotte.

En voici le résumé :

Professeure de littérature dans un collège de Montréal, Irène retourne enseigner après un long congé de maladie. Le désir de faire voir à ses étudiants le pouvoir de résistance qu’exerce la poésie est toujours là. Et ni un contexte politique assez sombre, ni Théa, sa perfide alliée, ni même la mort n’arrivent à l’éteindre. C’est qu’à l’horizon le printemps rougit, et bientôt l’engagement d’Irène dans la révolte grandissante la forcera à renoncer à son travail. Mais ce n’est pas fini pour elle, car la voici ensuite obligée de donner ses leçons devant une bien étrange assemblée.
Avec cette fable où les sucs vénéneux se mêlent aux parfums les plus enivrants, Élise Turcotte signe un envoûtant plaidoyer pour la littérature qui est une arme contre le vacarme des lâches.

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Le 19 Septembre, c’est  à Villers les Nancy chez  Martine  M. que le club littéraire s’est retrouvé.

C’est le livre de Jean Lemieux « La lune rouge Â»  et une trilogie d’Anne-Marie SICOTTE 
« Les Accoucheuses Â» qui ont fait l’objet de la discussion du jour.

 

Résumé de "La lune rouge" : 
Jeune médecin aux Iles-de-la-Madeleine, François Robidoux doit se rendre chaque mois au dispensaire de l'île d'Entrée. Cette fois, coincé dans cette île sauvage et mystérieuse où chaque habitant semble porter un secret, François Robidoux se voit mêlé à deux meurtres. De peur d'être accusé, il accumule les mensonges et s'enfonce de plus en plus. Lorsque l'enquête policière sera complétée, quand les liens étranges qui unissent les habitants de l'île d'Entrée auront été mis à jour, François Robidoux sera devenu un autre homme. La lune rouge est une passionnante enquête policière dans laquelle se profilent des personnages singuliers et troublants. Mais c'est aussi, sur un ton parfois léger, parfois grave, une fascinante étude de moeurs, tissée d'observations sur la vie, l'amour, la mort.

Un roman qui se laisse dévorer, un livre qui a fait l’unanimité des lectrices pour décrire ce policier sans beaucoup d’intérêt que ce soit dans le suspens, le style peu dynamique, et une « musique peu variée Â».

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Par contre, la trilogie « Les accoucheuses Â» d’Anne-Marie SICOTTE a retenu l’attention de toutes par sa richesse des informations sur les accouchements, la place de la femme, le fonctionnement de la société, la place de l’Etat et du Clergé.

De plus, la lecture est agréable. Des livres à découvrir.

Résumé de "Les accoucheuses" : 
Faubourg Sainte-Anne, Montréal, 1845. En pleine nuit, une sage-femme et sa fille vont accompagner une femme dans sa délivrance. À seize ans, Flavie entreprend ainsi l’apprentissage du métier d’accoucheuse auprès de Léonie, sa mère, qui caresse d’audacieux projets : la fondation d’un refuge pour femmes enceintes démunies et celle d’’une école de sages-femmes.

À l’instar de Simon, le père de Flavie, la société de l’époque, placée sous le règne tyrannique de la pudeur, est rebutée par ces nouveautés. Les membres du clergé se méfient comme de la peste de l’esprit d’entreprise de Léonie et de ses collègues. De leur côté, les médecins engagent une lutte de pouvoir afin de ravir leur clientèle aux sages-femmes. Séparés par un large fossé, les univers masculin et féminin ne se rejoindront qu’au moyen de trop fragiles passerelles, celles du respect et de l’amour.

D’une écriture vivante et colorée, ce roman évocateur excelle à recréer l’atmosphère des débuts de l’ère victorienne et à camper des personnages attachants.

Le Club littéraire fait une pause d’octobre à mars pour permettre la lecture des livres sélectionnés pour le Prix Littéraire.

>>> lire maintenant l'article "Les activités du Comité de Lecture de Lorraine-Québec pour le Prix Littéraire 2016 "

Jasette spéciale "Lectures québécoises"...

Faisons le point sur ce qui s’est passé en 2016 pour le  Prix littéraire
France-Québec / francophonie 2016
et le Club Littéraire de Lorraine-Québec animé par Raymonde. (à lire dans l'article suivant)

COMITE DE LECTURE POUR LE PRIX LITTERAIRE FRANCE-QUEBEC / FRANCOPHONIE

 Comme tous les ans le Comité de Lecture Lorraine-Québec composé de 14 lectrices et lecteurs répartis en deux groupes avait commencé la lecture, à partir d’octobre 2015, des 7 livres d’auteurs québécois choisis pour la sélection du Prix Littéraire France-Québec / francophonie 2016.

 

♦ le Nid de Pierres de Tristan Malavoy

♦ Les Maisons de Fanny Britt

♦ A la recherche de New Babylon de Dominique Scali

Accueilli le 1^er mars 2016 chez Catherine et Sarah, le Comité de Lecture s’est retrouvé pour procéder  à la présélection des 3 livres préférés par Lorraine-Québec.

Après discussion et notation, le choix  s’est porté sur :

En  premier :  Le Nid de Pierres de Tristan Malavoy 

Le plus québécois de la sélection... Envoûtant, bien écrit, agréable à lire, mélancolique, suspens, mystère mêlant réalité et légendes. Originalité dans la présentation du roman où l’histoire des Abénaquis se partage avec celle des habitants du village. Le roman parait construit comme un nid, les événements sans véritable lien entre eux, sont en fait enchevêtrés dans la légende et se révèlent en fin de récit...

En second : La femme qui fuit de Anaïs Barbeau-Lavalette :

Récit captivant, très bien documenté. Ecriture fluide, les phrases sont courtes, donnant du rythme, style agréable ou « gonflant Â». L’atmosphère de l’époque est bien relatée, on ressent l’omniprésence de l’Etat et de l’Eglise. Destin exceptionnel d’une femme engagée qui abandonne ses enfants mais milite pour un mieux-être, ce qui semble paradoxal. On aime ou on rejette, trouvant cette autobiographie impudique et malsaine. Livre de femmes, les hommes n’ont guère le beau rôle...

Et en  troisième : L’année la plus longue de Daniel Grenier :

Belle utopie, histoire insolite. Ecriture soignée, bien documentée, sens du détail. Quelques longueurs toutefois. Le montage de ce roman relatant trois siècles d’histoire, est exigeant avec son lecteur par sa chronologie décousue. Si on ne prend pas de notes, on est vite perdu ! Une carte de l’Amérique aurait été bien utile...

Martine a transmis les résultats de la sélection Lorraine,  comme les 5 autres Comité de Lecture de la Fédération France-Québec / francophonie lors de la réunion du jury du Prix littéraire à Paris le 16 mars 2016.

COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION DU JURY

Paris, le mercredi 16 mars 2016 â€“ La Fédération France-Québec / francophonie (FFQ-F) a dévoilé les trois finalistes du Prix littéraire France-Québec 2016 lors de la cérémonie d’ouverture du Salon Livre Paris. Il s’agit d’Anaïs Barbeau-Lavalette pour son roman La femme qui fuit (Marchand de feuilles), Fanny Britt pour Les Maisons (Le Cheval d’août) et de Tristan Malavoy  pour Le nid de pierres (Boréal).

Les trois romans en lice pour 2016 ont été choisis par le jury à partir d’une présélection de sept ouvrages lus au printemps et durant tout l’été par les lecteurs français, qui ont voté pour la grande lauréate choisie au mois d’octobre 2016 par le Jury du Prix Littéraire :
Anaïs Barbeau-Lavalette pour son roman La femme qui fuit (Marchand de feuilles)
Résumé : Anaïs Barbeau-Lavalette n'a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s'appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l'auteur a engagé une détective privée. Les petites et grandes découvertes n'allaient pas tarder.
"La femme qui fuit", c’est l’aventure d’une femme explosive, une femme volcan, une femme funambule, restée en marge de l’histoire, qui traverse librement le siècle et ses tempêtes. Pour l’auteur, c’est aussi une adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.

Vous pouvez constater que les lecteurs de Lorraine-Québec avaient choisis
deux des  trois livres sélectionnés et l’ouvrage « Les Maisons Â»
avait été sélectionné en 4^ème position.

QUELQUES MOTS SUR Anaïs BARBEAU-LAVALETTE : 

Anaïs Barbeau-Lavalette est née à Québec (1979) • Elle a étudié en Etudes Internationales à l’université de Montréal puis à l’INIS (Institut National de l’image et du son) à Ramallah en Palestine. • Elle est réalisatrice, scénariste, actrice, militante pour les Droits de l’Homme et romancière. Plusieurs des documentaires et films qu’elle a réalisés ou coréalisés ont été récompensés. • Après 2010, elle publie son premier roman « Je voudrais qu’on m’efface. « La femme qui fuit Â» sort en 2015 et a déjà été récompensé par le prix des libraires du Québec en 2016.

LE PRIX LITTERAIRE FRANCE-QUEBEC :
Le Prix littéraire France-Québec est une initiative de la Fédération France-Québec / francophonie, soutenue par la Délégation générale du Québec à Paris, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, l’Association internationale des études québécoises, le Consulat général de France à Québec et la Librairie du Québec. Son objectif est de contribuer à la promotion en France de la littérature québécoise et de favoriser la rencontre et les échanges entre les auteurs québécois et les lecteurs français.
 Plus de renseignements sont disponibles sur le site de la Fédération, à l’adresse suivante :
 www.francequebec.fr/prix-litteraire.
 
En Lorraine, les trois romans finalistes sont disponibles auprès de l’Association Lorraine-Quebec et il est possible de les commander à la Librairie du Québec 30, rue Gay Lussac  75005 Paris  Tél : +33143544902  Courriel : libraires@librairieduquebec.fr

L’Association Lorraine-Québec va accueillir en mars 2017
la Tournée Littéraire d’Anaïs Barbeau-Lavalette.
Vous pouvez déjà réserver votre fin d’après-midi du 22 mars 2017 de 18h30 à 20h00 au Hall du Livre à Nancy où un débat littéraire  autour de "La femme qui fuit" aura lieu avec l’auteure, avec possibilité d’achat du livre et de dédicace.

>>> lire maintenant l'article "Les activités du Club Littéraire de Lorraine-Québec"