Vendredi 13 octobre 2024
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07/24 : 5 années remplies...
Soirée « Québec » Dans le cadre de ce festival annuel |
Au programme de cette soirée du jeudi 13 juin : accueil et vente de douceurs québécoises puis projection du film documentaire québécois ’’L’Empreinte’’…
Les produits de l’érable ont toujours leur petit succès auprès des spectateurs qui refont leurs ’’réserves’’ de sirop et autres biscuits ou bonbons… C’est aussi un temps d’échanges variés mais intéressés voire envieux de la part de beaucoup dont le rêve serait de faire le saut de l’océan… et chacun de membres de l’association s’empresse de répondre à toutes les interrogations et, bien sûr, à engager les ’’rêveurs’’ à concrétiser leurs projets…
20h30 : il est temps d’aller s’installer dans la belle et confortable salle de spectacle Louis Pergaud mise à disposition par la municipalité. Madame Laurence Wieser, Maire de Laxou, accompagnée de Monsieur Samba Fall, adjoint chargé de la culture et des jumelages, accueille la cinquantaine de spectateurs réunis pour cette soirée et en profite pour les convier aux autres rendez-vous du festival 2019… |
Michel Schluck, C’est une enquête minutieuse et objective |
Si vous n’avez pas pu venir et que vous le regrettiez, allez visiter le site officiel
>>> http://lempreinte.quebec/
Et n’hésitez pas à suivre les invitations de Roy Dupuis, son auteur :
• <Je n’ai pas vu le film : séduisez-moi>
qui propose de nombreux extraits
• <J’ai vu le film et je veux voir des contenus inédits>
qui ajoutent de multiples commentaires supplémentaires…
Le film sera longuement applaudi dès les images de fin et Michel lancera des échanges dans la salle commentés et illustrés par les souvenirs précis de « nos Québécoises » !
Une belle soirée sur une belle initiative que l’on souhaite voir reconduite l’an prochain.
24 poses sans flash, deux jours à Paris.
par BZ
A Paris pour la finale nationale de slam France-Québec 2019, j’ai eu l’idée d’utiliser le « format photo » pour rendre compte de l’évènement. Au-delà du récit de la finale à proprement parler, il s’agit d’une suite d’instantanés qui racontent mon ressenti de l’expérience, en toute subjectivité.
24 poses, comme un touriste has-been avec un appareil jetable... sans flash, c’est-à -dire sans effet de manche, brut de décoffrage.
Un autre y aurait vu autre chose ; voici ce que BZ y a vu.
(La vidéo de toute la soirée est accessible par un lien plus bas...)
1- Info SNCF (SMS du 24-04-2019 19:52) : « grève du prestataire |
2- J’avais oublié qu’à Paris, un kebab s’appelle aussi un gyros, et peut être Pour le coup, la viande ressemble vraiment à du veau, et pas à du poulet Merci Platon, merci Platon… |
3- Je reçois un SMS d’une collègue : Jimmy est décédé ce matin. OK, merci de m’avoir prévenu. Je dirai une prière pour lui.
|
4- La rue du chat qui pêche... Souvenir d’un guide du routard une vingtaine d’années plus tôt. Depuis, je m’impose, en rituel, de la traverser dans les deux sens |
5- Notre-Dame. De loin, car un cordon de sécurité empêche de l’approcher. Toujours aussi belle, malgré la douleur. « Comment allez-vous, jeune fille ? - Ne t’inquiète pas pour moi, j’en ai vu d’autres. Je me refais une beauté et j’arrive. Prends donc une bière en attendant. - C’est vrai, vous étiez là avant tout le monde, vous y serez encore quand on sera parti. Quand je vous regarde, je sais qu’il y a de l’espoir. - Ta fille est née à l’heure où la flèche est tombée, il est là , l’espoir ; viens me voir avec elle quand elle aura l’âge de comprendre. Allez, sauve-toi, maintenant, une vieille dame n’aime pas qu’on la voie en pyjamas. - Merci pour tout, madame. A tout vite. » |
6- Un peu plus loin, je découvre le monument-bunker On me fait ouvrir mon sac à l’entrée ; personne ne s’inquiète de savoir |
7- Dans le square du Châtelet, je cherche en vain un coin discret pour satisfaire un besoin naturel. En tournant autour de la tour, je croise trop souvent le regard d’un type qui tourne en sens inverse. Il a, lui aussi, l’air coupable, traqué, de celui qui veut pisser n’importe où, quand quelqu’un a démasqué son diabolique dessein... Ou alors, c’est un lieu commun pour rencontres entre gays, et je suis une victime potentielle… Je cours jusqu’aux Halles et me rabats sur les toilettes de la médiathèque La Fontaine. Là encore, vigi-pirate se moque des pirates. |
8- Il n’y a guère qu’à Paris qu’on peut voir une femme agonir littéralement Il n’y a guère qu’à Paris que le cyclo-motard en question résiste à la pulsion Ah, Paris sera toujours Paris ! |
9- Accoudé aux barrières devant la tombe de Jim Morrison, Toutes proportions gardées, bien sûr... Je me demande parfois si c’est un blasphème rock que de penser |
10- Tomber par hasard sur la tombe que l’on voulait voir, sans savoir où elle est, et sans la chercher ? Au Père-Lachaise, vous y croyez ? Alain Bashung me fait un clin-d’oeil au micro-sillon. Je m’amuse à imaginer que sa tombe est une sorte de papa-mobile à bord de laquelle il sillonne le cimetière dans son costume de dandy-fantôme, pour venir à la rencontre de ceux qui ont besoin de lui. « Allez mon grand, t’as l’air stressé, viens, on va faire un tour. » Et il m’embarque avec lui pour un bout de route. Un prof fait la visite avec un groupe d’ados, dont aucun n’a jamais entendu parler de Mr Baschung. L’inscription sur la pierre compte une lettre de plus. « Je ne sais plus si c’est le S ou le C... », s’interroge le prof, prêt à sauter sur son i-phone pour rechercher la précieuse information. Je réponds « Le C ». |
11- Une petite larme sur la tombe de Modigliani... L’image de Jeanne Hébuterne reste pour moi indissociable de celle Pauvre Jeannette ; |
12- Présentations Impasse Lamier, avec les poètes qui attendent l’ouverture du Pan Piper. Dim, Tim, Manouchka, Gaby, etc. « Vous venez d’où ? Vous aussi, vous avez été sélectionnés sur tournoi ? On s’appelle par nos blazes, ou par nos vrais prénoms ? » Quelqu’un cite un slameur (slamer?) anonyme qui aurait dit, en substance « Seuls les cons courent pour les concours. » Sûrement quelqu’un qui n’en a jamais remporté, à moins qu’il n’ait, même vainqueur, qu’une piètre opinion de soi ! Confronté à ces artistes qui ont l’habitude des tournois, j’essaie de me faire mousser en parlant des festivals de fanfare en Belgique avec le SBBL, des tournées en Ardèche avec les Brunos Bis. Un soir de festival à Plainfaing (88, représente), on a partagé l’affiche avec tonton David. Chacun sa route, chacun son chemin… |
13- Visite de la salle, un petit tour sur la scène, où sont projetés les dix |
14 Discours des officiels, présentation du jury, invités d’honneur, poètes de calibrage, le protocole laisse largement le temps de se demander ce qu’on fait là . Comme les discours présidentiels aux funérailles des célébrités, c’est un sas de décompression qui tient curieusement la réalité à distance, nous sevrant définitivement de nos émotions au profit d’une union sacrée : la poésie vs les institutions. Au passage, je me dis que Tanguy et Fred à Nancy sont vraiment une équipe du feu de dieu, et le Royal-Royal un endroit magique. |
15- Le slam, en anglais, c’est une claque ; je ne veux pas ressembler |
Pour revoir et écouter l'ensemble de la soirée et toutes les présentations,
CLIQUEZ CE LIEN ou sur l'image ci-dessus
et, pour voir directement
la prestation de Bz, notre représentant lorrain, AVANCEZ JUSQU'A 1H27 (environ)
16- La barmaid tristement désoeuvrée derrière son comptoir. Je lui présente mes hommages, et après m’être assuré qu’elle comprend |
17- Alex arrive en cours de soirée... Le voyage au Québec, je l’aurai fait. Je le ferai tout à l’heure, |
18- Après le Pan Piper, rendez-vous au Culture Rapide. 20 minutes à pied. |
19- Au Culture Rapide, notre poisson Pilote, bien dans son élément, J’ai enfin l’occasion de faire mon deuxième texte. Loin de la tiédeur La vraie soirée, finalement, elle est là . |
20- On court vers le métro pour attraper le dernier 2 qui nous dépose à Nation ; le dernier 9 me passe sous le nez, et Alex rate son 6. Un agent RATP m’escorte poliment vers la sortie avec un groupe de jeunes bien décidés à rentrer chez eux par les tunnels, en rampant s’il le faut. Dehors, je partage une bière et un bout de chemin avec un italien au français impeccable. Sa femme est française, je crois. « Tu n’es pas obligé de parler en italien, tu sais, je comprends le français… - OK. » J’aurais préféré, mais bon. Nous nous séparons et je continue tout seul ; arrêt à l’épicerie, une Rince-Cochon aux fruits rouges pour la route, tout droit jusqu’au tram, puis à gauche. Au dernier rond point, je demande mon chemin à un type dans une camionnette. « L’IBIS porte de Montreuil, oui, je vois, viens je te dépose. - OK, merci. - J’espère que c’est le bon hôtel ? - T’inquiète. » |
21- Réveil dans la nuit, je ne sais pas où je suis, je tâtonne, |
22- Au matin... De la fenêtre de ma chambre au 10ème étage de l’hôtel, Décidément, je ne serai pas venu pour rien. |
23- Je me fais un petit déjeuner digne des rois de France, Petit à petit, les poètes se retrouvent dans la salle à manger. Pour ma part, le voyage est fini, je suis déjà sur le retour, |
24- J’achète une Vittel et un diabolo menthe dans un Carouf’ ou un G20 Echange avec un type dans le hall sur nos expériences d’ouverture La poésie, c’est bel et bien fini. |
BZ (Illustrations JLC) |
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