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Pour relire la présentation de cette rencontre…
Compte rendu de la
Réunion du cercle littéraire
Mercredi 18 avril 2012, Ã 20h00
Chez Raymonde Michaud
Biographie d’Yves Beauchemin
Yves Beauchemin est né en 1941 à Noranda, dans la province de l’Abitibi, à quelques centaines de kilomètres au nord de Montréal, territoire qui a été défriché seulement au début du XXème siècle. Pour le travail de son père, sa famille déménage à Clova, un petit village de 30 familles : il a alors 5 ans.
Yves Beauchemin se remémore son enfance à Clova : « Quand je ne jouais pas, je lisais. Ma mère m’avait inoculé le virus de la lecture. L’île mystérieuse, Michel Strogoff, les Bijoux de la Princesse, Sir Jerry et l’affreux Léonard, les Naufragés du Sirius,Â…..je dévorais tout avec un appétit de requin, entouré des savanes, des forêts de sapins, des lacs et des rivières, spectateur des parties de base-ball sur la grand-rue recouverte d’un sable poudreux. C’est ce qui me permettait d’obtenir des bonnes notes à mes compositions françaises. J’étais sourd à tout ce qui n’était pas cette voix intérieure qui faisait apparaître en moi des images si intenses et si vives que j’en oubliais les heures des repas et du coucher »
Après des études primaires à Clova, c’est au séminaire de Joliette qu’il poursuit ses études. Il obtient une licence es lettres à l’université de Montréal en 1962. Dès son arrivée à Montréal, Yves Beauchemin tombe en amour avec la ville : « La ville, ce gros bouquin aux pages sales et déchirées, que je n’aurai jamais fini d’apprendre, toujours en train de se modifier, hideux et admirable, rempli de contradictions comme la vie elle-même. Poésie étrange de la ville, cet antichambre de l’enfer, cette manufacture de plaisir, le meilleur et le pire endroit qu’ait pu s’aménager l’homme sur terre, mon amour et ma passion »
Après l’obtention de sa licence, il enseigne au niveau universitaire à Québec puis Montréal, puis travaille chez un éditeur de manuels scolaires. et devient recherchiste à Radio-Québec en 1969. Il n’a jamais cessé de lire : Balzac, Flaubert, Dickens, Stendhal, Colette, Conrad, Proust, Dostoïevski, Gogol, Tchekhov Â…Â…Parmi les Québécois, il cite Réjean Ducharme, Jacques Benoit et Jacques Poulin. Son amour de la lecture le conduit vers l’écriture. Il fait son apprentissage à travers le roman inachevé de ses 12 ans et les nouvelles inédites de son adolescence. En 1969, un libraire de Montréal l’encourage à soumettre ses nouvelles à la revue Sept Jours, revue pour laquelle il tiendra une chronique humoristique entre 1969 et 1972. Yves Beauchemin continue à s’intéresser à la musique classique, la politique, la recherche médicale en plus, bien entendu de la littérature. Il devient en 1972 membre de l’Union des Ecrivains Québécois et du Regroupement pour les Droits Politiques du Québec.
Il fait en 1974 une entrée remarquée sur la scène littéraire avec la publication de l’Enfirouapé, qui lui vaut le prix France-Québec en 1975. En 1981, le Matou, son second roman, lui apporte un vibrant éloge de la critique. Ce roman est un succès mondial, vendu à plus d’un million d’exemplaires, traduit en 17 langues. Il a été porté à l’écran par Jean Beaudin en 1985, et le film a remporté un triomphe et le grand prix
du Festival International du Film Québécois. La même année, il est récipiendaire du Grand Prix Littéraire du Journal de Montréal. En 1982,.il reçoit le Grand Prix du Livre de l’Eté, à Cannes. En 1985, il est lauréat du prix du public au salon de livre de Montréal.
Il prend en 1983 une année sabbatique pour écrire son 3ème roman Juliette Pomerleau. Il habite alors à Longueuil, avec son épouse et ses deux enfants, dans une maison ancestrale qu’il a entièrement rénovée.
« Pendant deux ans et demi, j’aurai eu la chance inouïe de pouvoir me consacrer jour après jour à mon livre, penché au-dessus de ma machine à écrire, la tête dans un autre monde ou renversé sur ma chaise en train de consulter, perplexe, le Petit Robert ». Son roman Juliette Pomerleau lui vaut le prix du public au salon du livre de Montréal en 1989, le prix Jean Giono et le prix des lectrices de la revue Elle en 1990.
En 1996 paraît le Second Violon qu’il considère comme son roman le mieux achevé, parce qu’il s’est penché pour la première fois sur les misères masculines et les problèmes de l’adolescence. Il obtient pour ce roman le 4ème grand prix des lectrices de la revue Elle en 1996.
Il écrit aussi pour les jeunes. En 1991 paraît une Histoire à Faire Japper suivi par Antoine et Alfred, Alfred Sauve Antoine et Alfred et la Lune Cassée qui racontent des histoires fantaisistes pour distraire et créer du plaisir aux lecteurs.
Yves Beauchemin rentre en 1993 à l’Académie des Lettres du Québec
Résumé du roman Le Matou
Une telle histoire ne se résume pas. Disons qu’il s’agit d’un vieux roublard, millionnaire, qui devrait reposer au cimetière depuis longtemps , nommé Ratablavasky (ce nom constitue déjà tout un programme, puisqu’il contient rat, rata, blabla,Â….représentant le rat mythique dont le Matou seul viendra à bout) Ce vieillard s’amuse à lancer un jeune homme Florent dans les affaires en le poussant à racheter un restaurant appelé « La Binerie » Il s’avère rapidement que le démoniaque Ratablavasky crée à Florent de nombreux problèmes qu’il n’hésitera pas à accroître de manière à augmenter la qualité de l’intrigue. Un enfant, nomme « Monsieur Emile », négligé par sa mère, se réfugie dans le restaurant, y trouve de nouveaux parents,Florent et son épouse Elise, en compagnie d’un matou qui incarnera le destin et finira à régler son compte à Ratablavasky devenu si puissant et malin que son entourage le prend pour le diable.
Résumé de notre discussion
Rappelons que l’objectif du club littéraire de Lorraine-Québec est de faire connaître la littérature québécoise à ses adhérents. Une œuvre littéraire choisie en commun est lue par les participants et commentée lors d’une réunion au domicile de l’un d’entre eux.
Etaient présents pour discuter du roman Le Matou :
Tout le monde a aimé ce roman sans réserve pour ses qualités littéraires, qualité et richesse de la langue, verve du style, et ses qualités divertissantes, joie de vivre du récit, charme et mystères, originalité, qui suscitent chez le lecteur une vive sensation de plaisir. Les personnages, qui sont à la limite de la crédibilité, mais très attachants, sont campés magistralement, par des coups de crayon très incisifs et pleins d’humour. La fantaisie de l’intrigue soutient l’intérêt du lecteur tout au long du roman. Les personnages très pittoresques apparaissent et disparaissent de l’histoire tout en assurant sa cohésion, comme dans un roman d’espionnage.
Une histoire simple, des portraits bien esquissés, un peu de sentiments, beaucoup de bavardage et un suspense pour soutenir l’intérêt, sont les ingrédients qui enchantent le lecteur.
Raymonde Michaud - Lorraine-Québec
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