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Libres expressions

1106-Club littéraire / L Hémon  -  par raymonde_MICHAUD

  

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Louis Hémon

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Maria Chapdelaine

 

Louis Hémon est né à Brest, en Bretagne, le 12 octobre1880. Il est le dernier d’une famille de trois enfants. Le père, ancien élève de l’école normale supérieure, est agrégé de lettres classiques. En 1882, son père, muté à Paris, quitte sa Bretagne natale. Louis est alors âgé de deux ans et va passer son enfance et sa jeunesse dans la capitale. Il hérite de son père un goût littéraire très marqué. Ses étude secondaires ne le passionnent pas, il les subit plutôt. Après le lycée, il fait des études de droit à la Sorbonne, puis après l’obtention de sa licence, il s’acquitte de son service militaire qui lui déplaît tout autant que ses études. Admis au concours de l’administration coloniale, mais affecté en Algérie, Louis Hémon décide de partir pour Londres, renonçant à son concours et à une carrière diplomatique au grand dam de sa famille.

 

Pour assurer sa subsistance, il exerce différents travaux alimentaires qui ne l’intéressent pas spécialement mais qui lui permettent d’observer les personnes croisées au cours de ses déambulations lorsqu’il est représentant de commerce, ou les collègues fréquentés dans les bureaux. Mais, ce qui compte désormais pour lui, c’est écrire.

Après huit années passées à Londres où il a le sentiment de perdre son temps, Louis Hémon décide de partir au Canada. Il quitte l’Angleterre en 1911. Après un séjour à Québec, il débarque à Montréal et gagne sa vie comme commis dans une compagnie d’assurance, tout en écrivant quelques articles sur le Canada à l’intention des Européens. Le 15 juin 1912, il quitte Montréal pour la région du Saguenay-lac-Saint-Jean, région de pionniers, encore assez sauvage dont lui avait parlé un prêtre lors de la traversée de l’atlantique. Il séjourne d’abord à la Tuque, puis à Roberval sur le lac Saint-Jean dont il projette de faire le tour à pied (plus de 100 km). Mais à Péribonka, il rencontre « un habitant Â», Samuel Bédard qui l’engage comme ouvrier agricole. Il travaille sur la ferme jusqu’au mois d’août, puis comme chaîneur pour une société d’arpenteurs au nord du lac.

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Il apparaît comme un être étrange aux yeux de la population de cette petite localité, acceptant de travailler pour rien, parlant peu, toujours un carnet à la main, n’assistant pas à la messe comme tout le village, mais attendant la sortie des paroissiens devant l’église pour discuter avec eux. Il quitte Péribonka et les Bédard le 28 décembre 1912 et s’installe de l’autre côté du lac à Saint-Gédéon pour rédiger une première version de Maria Chapdelaine, dont il a fixé les grandes lignes sur son carnet. Au début du mois d’avril, de retour à Montréal, il travaille comme traducteur tout en dactylographiant son roman sur la machine de son employeur en arrivant tôt le matin au bureau. Le 26 juin, il expédie celui-ci au journal Le Temps qui le publiera l’année suivante.

Entre temps, il quitte Montréal en direction de l’Ouest canadien où il souhaite participer aux moissons. A Chapleau, où il s’est arrêté, il est happé par un train le 8 juillet 1913 avec un compagnon d’équipée australien et meurt à 32 ans.

 

Louis Hémon doit sa célébrité à son principal roman « Maria Chapdelaine Â» écrit en 1912 -1913 au Québec et publié après sa mort accidentelle à 32 ans, d’abord en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive qui paraîtra aux éditions Grasset en 1921. Le roman connut un immense succès commercial et Louis Hémon reste l’écrivain emblématique du Canada francophone du début du XXème siècle par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs de la terre québécoise. Il est d’ailleurs très régulièrement intégré aux listes des écrivains canadiens français, mais un peu abusivement puisqu’il a vécu moins de deux ans au Canada français, d’octobre 1911 à juillet 1913.

Son roman « Maria Chapdelaine Â», après un premier accueil un peu froid par les institutionnels, sera récupéré ensuite par ces derniers dont l’église catholique et les élites bien pensantes québécoises. 

 

 

« Maria Chapdelaine Â» connaîtra de multiples éditions (250 à ce jour), sera traduit dans plusieurs langues et illustré abondamment (Suzor-Côté, Clarence Gagnon, Thoreau Mac Donald, Jean Lebédeff, Fernand Labelle,Â….),

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Tourné en film trois fois (Julien Duvivier en 1934 avec Jean Gabin et Madeleine Renaud, Marc Allégret dans une libre interprétation de l’œuvre et Gilles Carle en 1984 avec Carole Laure), transformé en BD, en pièce de théâtre, en roman illustré, en radio-roman, en série télévisée. On publiera des suites au roman. Le village de Péribonka sera doté d’un musée à la mémoire de l’auteur en 1938.

 

Bref, « Maria Chapdelaine Â» deviendra un mythe littéraire : pour les Canadiens français, il illustre leur lutte pour la survivance nationale; pour les Français, il symbolise l’ancienne France, celle fondée sur la famille et la religion.    
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Les auteurs étudiés
  / F-A Savard / Michel Tremblay / Louis Hémon / Emile Nelligan
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Publié le 26/06/2011 : 12:03   Tous les billets   Prévisualiser...  Imprimer...  Haut


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