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Le Livre sur la Place 2014 - Nancy -
Extrait et photos EST RÉPUBLICAIN 11/09/2014
"LE LIVRE TIENT SALON PLACE STANISLAS
La 36e édition du Livre sur la Place ouvre ses portes vendredi 12 septembre à Nancy. On attend près de 150.00 visiteurs pour le premier événement français de la rentrée littéraire."
"Il vient à Nancy
Un petit air de provocation iconoclaste, |
"Président de la 36e édition du Livre sur la Place, Dany Laferrière succède ainsi à Jean d’Ormesson, président en 2013, qui soutint d’ailleurs avec force son élection à l’Académie Française. L’auteur n’aura en effet guère le temps de flâner. Ni de jouer sur les mots : « Ma langue maternelle est le haïtien, mais j’écris en français depuis toujours. Tout cela cohabite, alors que je demeure à Montréal. Je ne suis pas du genre à crier ma créolité sur tous les toits. D’ailleurs, il ne suffit pas d’être né en France pour écrire français. Encore faut-il être écrivain », explique Dany Laferrière, devenu Immortel, après avoir été un enfant de Port-au-Prince qui grandit à Petit-Goâve, et s’est enfui d’Haïti en 1976. Jeune journaliste, il n’était en effet, plus en sécurité sous la dictature de Jean-Claude Duvalier Â… /Â…"
LORRAINE-QUÉBEC INVITÉE OFFICIELLEMENT
Nous étions une dizaine de membres
Dany Laferrière a exposé dans des termes très simples mais très touchants, son enfance à Haïti, son exil à Montréal, l'épisode tragique du tremblement de terre et sa vie d'écrivain. Pierre Michaud |
A la fin de sa prestation au grand théâtre, à laquelle ont assisté Raymonde et Pierre, Carine, Martine, Annie, Michel, Claire et moi-même (et peut-être d'autres membres de Lorraine-Québec…),
Aux dires de chacun, les trois rencontres ont donné lieu à de beaux échanges Jean-Pierre François |
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NOTRE RENCONTRE AVEC DANY LAFERRIÈRE
Nous avons répondu présent à l’invitation de Madame Françoise Rossinot, ce vendredi 12 septembre 2014, afin d’assister à la rencontre avec Monsieur Dany Laferrière, Président de la 36ème édition du livre sur la Place de Nancy.
L’opéra de Nancy comble accueille avec chaleur l’auteur québécois et l’Académicien tout fraîchement élu.
Il est devenu un « spécialiste mondial de la sieste », nous révèle-t-il, sans bien sûr s’interdire le droit de lire et réfléchir, car la sieste fait jaillir les penséesÂ…
Il nous raconte sa vie d’enfant haïtien, à Petit Goave, où il passe son temps chez sa grand-mère, près de la chaise berceuse, à contempler la mer turquoise, à écouter les adultes parler de la vie.
Suite à des événements douloureux, il fuit le pays pour le Québec, à l’âge de 19 ans. Il débarque à Montréal, ville dans l'effervescence des jeux olympiques et enchaîne les ''p’tits boulots'' pour survivre, sans oublier son rêve : devenir écrivain.
Il continue à observer le monde qui l’entoure et commence une lecture libre d’auteurs qu’il ne pouvait pas lire auparavant. En 1985 paraît son premier roman, succès immédiat au Québec. Une quinzaine de romans suivront.
Puis, Monsieur Laferrière nous parle avec émotion de son vécu, le jour du séisme à Port au PrinceÂ… Présent, il nous décrit sa peur de mourir et écrit la vie quotidienne qui s’installe sur son carnet. « Ne pas oublier et surtout ne pas interpréter, j’écris seulement ce que je vis, ce que je voisÂ… ». L’entraide de tout le peuple haïtien et leur dignité ont permis leur survie. Enfin, il termine son entretien par la manière dont il a appris son élection à l’Académie Française, fauteuil numéro 2Â… « Je fais partie de la famille de Dumas, MonstesquieuÂ… ». Sans oublier le clin d’œil à sa fille qui n’oublie pas de lui rappeler que « C’est au tour de l’Immortel d’aller faire la vaisselle !!! ». Carine Balland |
SIMPLE RENCONTRE AVEC UN HOMME SIMPLE
Ma rencontre avec Dany Laferrière s'est passée
Je me suis d'abord présentée et lui ai dit |
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Il a bien ri quand je lui ai dit que je ne comprenais pas que son premier livre: "Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer" ait été si bien accueilli au Québec à ce moment-là avec la mentalité qui y régnait alors. Je lui ai raconté que nous avons lu quelques-uns de ses livres, lectures qui ont suscité de bonnes discussions. Après l'avoir invité à Nancy pour Lorraine-Québec, il a accepté avec grand plaisir évidemment selon ses disponibilités.
Avant de nous quitter, souhaitant saluer Pierre qui était resté en retrait par discrétion, il a dit: "Je vais quand même aller saluer votre mari avant de partir."
J'ai revu Monsieur Laferrière après l'entrevue et à la demande de Michel Schluck; je lui ai dit qu'il recevrait sous peu une lettre officielle de France-Québec lui demandant de présider notre prochain congrès à La Rochelle. Souhaitons de tout notre cœur que cela se réaliseÂ…
Enfin, avec lui, nous avons eu l'impression de revoir un vieux copain.
Raymonde Michaud
PROMENADE AVEC DANY LAFERRIERE
Je me suis rendue à 12h 15 à l’invitation |
J’ai également assisté à l’entretien débat animé par Mme Rossinot à l’opéra samedi soir de 18h à 19 h 15. Imprégné de ses origines haïtiennes, de nationalité québécoise, il aime la langue française et son écriture est belle et simple à lire et grand défenseur de la langue, il a écrit de nombreux ouvrages et poèmes qu’il explique par des anecdotes et ses ouvrages et sa défense de la langue l’ont conduit à la reconnaissance de ses pairs, il nous racontera, avec un grand humour, l’annonce de son titre honorifique et son siège à l’académie française. Il finira par la lecture de son denier roman, « L’art presque perdu de ne rien faire » - tout un programme rien à voir avec la paresse.
Murielle Djillali
ÂEpluchette* au Domaine de Meine
Comme à l'accoutumée, l'association Lorraine-Québec a célébré la fête de l'épluchette de blé d'Inde, le 31 août, dans la maison forestière de Meine, proche de Blénod-les-Toul.
Il s'agit d'une tradition héritée de la conquête française...
Samuel de Champlain, dans ses récits, avait écrit que les tribus sauvages, rencontrées sur la rive nord du Saint-Laurent, cultivaient et mangeaient du blé d'inde que l'on nommera beaucoup plus tard maïs quand l'espèce fut introduite en France (les explorateurs français pensaient avoir découvert la route des Indes lorsqu'ils sont venus pour la première fois en Amérique).
Les colons français reprirent cette culture venant des indiens car elle leur fournissait d'excellentes sources de protéines et inaugurèrent dans chaque paroisse la fête de l'épluchette, héritage des Amérindiens.
A l'époque des moissons, les villageois se réunissaient dans la grange de l'un d'entre eux, versaient en tas leur récolte d'épis de blé d'inde sur le plancher, les dépouillaient de leurs rafles.
Celles ou ceux qui trouvaient un épi coloré étaient nommés reine ou roi de la soirée et avaient le droit d'embrasser la personne de leur choix. Souvent, le détenteur de l'heureuse trouvaille dissimulait son épi et allait embrasser, à l'improviste, une ingénue qui ne s'y attendait pas. Les jeunes filles, en revanche, surmontaient plus difficilement leur timidité, celles qui découvraient l'épi rouge choisissaient leur secret ami, qui, en galant homme, les embrassait sur le champ.
Les épis étaient plongés 20 minutes dans une marmite d'eau bouillante, placée au-dessus d'un feu de bois, puis badigeonnés de beurre pour être croqués. Pendant que le blé d'inde cuisait, les convives s'amusaient, jasaient et en profitaient pour se lancer des défis, à savoir celui qui mangerait le plus d'épis. Lorsque les lieux s'y prêtaient, on allumait un feu de joie et invitait les musiciens à entraîner jeunes et vieux dans des danses carrées et rigodons endiablés.
La maison forestière de Meine ne permet pas de reproduire exactement ces fêtes d'autrefois, mais ne manque pas de convivialité.
Le comité « épluchette » de Lorraine-Québec, présidé par Jean-Pierre François, procède à l'ensemencement du champ au mois de mai, au désherbage des jeunes pousses, puis à la récolte des épis fin août.
Les épis sont épluchés par toutes les personnes présentes, puis disposés pour cuisson dans une marmite d'eau bouillante pour une vingtaine de minutes.
Un grand feu flambe dans un immense foyer alimenté par de grosses bûches, dont les braises permettront la cuisson de côtes levées marinées préparées par de patients bénévoles.
Toutes et tous grugent ensuite religieusement les épis, avant de goûter les fromages et surtout les succulents desserts préparés par ces dames. Il s'agit d'un vrai festin apprécié par une quarantaine de convives.
Les conversations sont allées bon train. Certains ont essayé de pousser la chansonnette dont celle de l'épluchette*, d'autres ont joué à des jeux importés de la lointaine Suède, bref chacun a trouvé son pied en plus de son épi !
Pierre Michaud (Nancy, le 2 septembre 2014)
* En France, l'effeuillage des épis et les soirées festives ne portent pas le nom d'épluchette. On utilise les termes d'effeuillage, épanouillage ou dépanouillage, les épis étant appelés panouilles...
*La chanson de l'épluchette d'après Albert Viau : Il s'agit d'une chanson très célèbre au Québec que tout le monde chante en chœur lors d'une épluchette.
(Elle)
Pour trouver un brave époux
Un vrai gars de par chez nous, la-i-rou
Je m'en fus toute seulette
A la corvée d'épluchette, la-i-rette
(Lui)
Je te remarquai beaucoup
A Rivière-du-Loup
Il n'était pas de brunette
Si mignonne, si coquette
(Refrain)
Quand l'épi rouge sortira
Celui qui t'aime t'embrassera
Va-t-en vite à l'épluchette, chette
Et tu trouveras
Un joli petit mari qui t'aime
T'aime, t'aimera
Et si tu ne veux pas rester fille
Belle Canadienne gentille
Ah ! Cherche dans le tas
Et puis tu trouveras
Un bon et brave gars
Du Canada, oui, da !
Journée à "Algrange"
(7 septembre 2014)
L'Argentine, le Portugal, l'Italie, les Etats-Unis d'Amérique, l'Afrique, la Pologne, le Cambodge, la Palestine, le Maroc, la Turquie, l'Orient mais aussi les Tziganes, les Asiatiques et, bien sûr, les Québécois, les 5 continents étaient bien représentés !
Bonne et chaleureuse ambiance en ce dimanche à Algrange où le soleil brillait cette année. Un timide démarrage dans la fraîcheur du matin et un après-midi fructueux tant en contacts qu'en vente de produits québécois...
L'installation du stand s'est faite |
Le jeu de pichenottes a eu un immense succès auprès des enfants et pendant que Jean-Pierre et Daniel expliquaient les règles, les parents découvraient nos produits "faits au Québec".
Rendez-vous a été pris pour l'an prochain à Algrange.
Monique Schluck
Quelques photos complémentaires (Merci J-Pierre et Gilbert)
Ahhh ! La Belle SaisonÂ… #1 : jeudi 31 juillet
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Je ne parle pas de météo ! Tout le monde l’aura compris !!!
...mais de la belle, de la très belle saison québécoise
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Avant même l’annonce officielle, Guy, notre « espion Lorraine-Québec» local, nous avait averti et le CA de Lorraine-Québec avait immédiatement mis une ‘’alerte’’ dans son agenda ! Puis, petit, à petit, toujours grâce à Guy, une sortie de deux jours est programmée, organisée et finaliséeÂ…
Et ce sont trois régionales locales qui vont y participer : Franche-Comté-Québec, Langres-Montréal-Québec et Lorraine-Québec (35 personnes en tout) qui vont converger vers la cité vosgienne ce jeudi 31 juillet au cours duquel le soleil a daigné réapparaître…
et vont s’installer dans le très agréable gîte « L’Évasion » situé dans un des bans montagneux de la commune vosgienne Â…
Et, si on n'a pas oublié son petit coussin perso, l’agréable ‘’marathon théâtre’’ commence Â…
Il commence en fanfare, à 18 h, avec « Gars », le spectacle solo ‘’explosif’’ de la jeune Québécoise, Marie-Eve Perron...
Seule sur une scène minimaliste pendant une heure, |
Extraordinaire de présence, de vérité, d’expressivité, Marie-Eve sera applaudie debout et longuement par tout le public de ce début de soiréeÂ…
A peine sortis de la salle,
Certains vont ‘’tenter’’ |
Et, déjà 20h30…
La musique sonne le rappel |
(Crédit 2 photos ci-dessus « E. Legrand-Thèâtre du Peuple »)
Un conte fantastique et moderne : Catalina a deux visages., deux visages qui ne cessent de se contredire : l’un pleure quand l’autre rit et vice-versa. L’un parle le jour, l’autre la nuit. Mais Catalina s'arrangera de son anomalie en écoutant ses deux visages.... aidée par le vieil Honorin, et le Prince Pas Charmant dans le cadre fantasmagorique de l’usine à jouetsÂ… Une pièce à double fond diversement appréciéeÂ…
>>> Vidéo et photos à cette adresse
Retour au calme du gîte pour une nuit encore imprégnée de toutes ces émotions…
| Journée du Jeudi | Journée du vendredi |
Ahhh ! La Belle Saison… #2 : vendredi 1er août
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Après un petit déjeuner |
Arrêt rapide mais indispensable à la « source de la Moselle » qui traverse trois de nos département lorrains, fait frontière entre le Luxembourg et l’Allemagne avant de mélanger ses eaux à celles du Rhin à CoblenceÂ… Voilà pour le petit rappel géographique !
Puis direction Wesserling et ses jardins extraordinaires Â…
et personne ne regrettera cette visite : les 5 jardins mélangeant harmonieusement légumes et fleurs, de hauteurs et couleurs parfaitement associées, agrémentés d’éléments décoratifs surprenants sur le thème « Alice au Jardin des Merveilles », ces jardins émerveillent, fascinent, questionnent et ouvrent des options d’aménagement à certains de nos adhérents jardiniers qui n’en finissent plus de prendre des photos
Quelques photos >>> Ã voir dans Picasa !
Après maints rappels... "Oui, Michel, on y va !"
les yeux pleins de couleurs et les narines de senteurs...
...il faut s’en retourner vers Bussang et notre gîte "L'Evasion"Â…
... car notre charmante hôtesse nous a préparé de quoi maintenant émoustiller nos papilles et remplir nos estomacs avec un bien goûteux et copieux « repas marcaire » typiquement vosgien : tourte, tofaille et porc fumé, munster et, quand même un peu de tarte !!!
Des forces retrouvées pour notre troisième étape théâtrale…
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Très attendue,
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C’est une portion de la vie de Justine, jeune fille de 25 ans mais qui ne sait pas faire la conversation, parler de tout et de rien (ce que les anglo-saxons appellent « Small talk », intraduisible ni en français ni en québécois)Â…
Sa famille ? un imbroglio de personnalités : sa mère, parleuse compulsive devenue aphasique à la suite d’un accident, son père taciturne, sa belle-mère muette, sa belle-sœur exaltée et enfin, son frère Charlie, véritable prince de la conversation animateur d’une émission de téléréalité !
Il va réunir toutes les pièces du puzzle familial dans sa prochaine émission, espérant qu’un déclic libérera chacun mais visant surtout à augmenter son audience et sa renomméeÂ…
(Photo de tout le groupe à l’entracteÂ…)
En parallèle, Timothée, un jeune homme, désespéré de la vie, erre dans la régionÂ… Son chemin et celui de Justine, finiront par se croiser, et alors, leurs conversations s’ouvriront avec un tout autre sens, une toute autre utilité… en même temps que s’ouvriront les portes du fond de scène sur la magnifique forêt vosgienne !
Magie du décorÂ… Miracle d’une fin optimisteÂ…
>>> Quelques photos complémentaires...
Un interminable et chaleureux hommage est fait aux acteurs, aux professionnels comme aux amateurs (parmi lesquels nous avons retrouvé avec grand plaisir Odile, une ancienne de Lorraine-Québec) et au metteur en scène Vincent Goethals et au travers d’eux à l’auteure Carole Fréchette.
Quelques échanges avec Violette Chauveau,la seule comédienne québécoise de la troupe…
A noter que le Théâtre du Peuple permet, à chaque représentation, aux « intermittents du spectacle », vecteurs indispensables de la Culture tous corps de métiers confondus, d’exprimer les fondements de leur mouvement revendicatif actuel
À lire >>> lettre de Carole Fréchette « Si j’étais ministre de la Culture » écrite dans le cadre de la campagne électorale provinciale 2014 au Québec...
Le temps de charger dans les coffres des voitures quelques kilos de « bleuets vosgiens » tout frais (un autre merci à Guy pour cette bonne idée !), chacun rejoindra sa région après s’être promis de proposer prochainement d’autres interrégionales aussi agréablesÂ… de beaux projets en perspective !